Le 6 février dernier, l’AAS (Associations d’Animations Scientifiques) donnait rendez vous, au cyberespace situé 2 rue des Cévennes, aux curieux du ciel et de l’histoire pour découvrir la Grande Guerre sous un angle inhabituel, celui de l’astronomie.
Après avoir rappelé que les progrès scientifiques et technologiques étaient beaucoup plus rapides pendant les conflits… surtout pour détruire l’autre… Les 2 animateurs de la section astronomie de l’AAS Freddy Poiret et Raymond Przybylski ont décrit les évènements scientifiques marquants de cette période troublée.
Freddy, année par année, a détaillé les découvertes notamment celles de plusieurs comètes ou celle de la relativité générale publiée en 1915 par Albert Einstein ou celle de 1918 établissant que le Soleil n’est pas situé au centre de la Voie Lactée. De nombreuses autres anecdotes ont démontré que la science ne s’est pas arrêtée pendant le conflit.
Raymond s’est attaché à zoomer sur des destins hors normes de plusieurs astronomes durant cette période : le français René Baillaud affecté à la DCA (Défense Contre Aéronefs) pour sa mise au point de détecteurs sonores, Charles Nordmann, autre astronome français, engagé dans l’artillerie dont un autre système de repérage sonore a permis de localiser avec exactitude les postes d’artillerie ennemis, ou l’astronome allemand Schwarzschild engagé sur le front russe qui résout en 1 mois les équations de la relativité générale à peine publiée. Le déclin de l’observatoire de Paris et le sort curieux de celui de Strasbourg, construit par le Kaiser pour des raisons politiques et devenu français en 1918 ont aussi été détaillés …
Les participants étonnés par tous ces épisodes peu connus sont repartis la tête dans les étoiles.