LES DIFFERENTES ETAPES DE LA VALORISATION DU DOMAINE DE VAUDRY-FONTAINE

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PHASE A – Terrasses et équipement d’accueil

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La frange avec la Scarpe est la partie la plus remaniée. Elle est aussi celle où le manque d’articulation entre le parc et les aménagements liés à la base nautique, de part et d’autre de la Scarpe, est très sensible et peu qualifiant. Elle fait l’objet d’une attention particulière avec un aménagement qui permet d’enrichir le rapport à la rivière, et de proposer une structure accueillante à différents usages au fil de l’année. Il s’agit d’une pelouse rythmée par des petites terrasses en bois. Cet aménagement nécessitera un léger reprofilage du terrain naturel.

La reconstruction d’une clôture barreaudée sur muret selon les modèles historiques est prévue. Adossée a la conciergerie, elle laisse la vue sur les parterres devant le château et une entrée soulignera l’allée principale. 

Une clôture simple doublée d’une haie fera suite en limite du bois.

 

PHASE B – Restauration de la Fontaine et abords

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Les travaux consistent en la restauration des parements, la restitution de la partie manquante de la balustrade et la consolidation des emmarchements. Une inspection de l’édifice sera réalisée avant un rejointoiement sur les maçonneries en grès, en pierre calcaire et en briques. Les pierres fracturées seront changées, les pierres érodées seront ragréées. Une reprise des marches, des dalles et des parements, par dépose et repose, sera effectuée. Enfin l’écoulement sera traité pour redonner à l’édifice toute sa splendeur.

 

PHASE C  – Aménagement de l’accès au parking.

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– Les travaux consistent à recomposer une façade historiquement fondée sur la route départementale (avenue d’Imercourt) qui installe le parc dans la ville.

– Les accès seront reconfigurés pour hiérarchiser et fluidifier les circulations piétonnes, automobiles et bus tout en assurant une cohérence de composition.

– L’espace de stationnement sera requalifié pour atténuer la présence de la voiture et l’inscrire dans une structure paysagère cohérente avec la composition d’ensemble.

– La perspective à l’arrière du château sera dégagée et ouverte.

– En bord de Scarpe, un jardin sera organisé pour permette d’accueillir les différentes manifestations au cours de l’année (hébergement estival, utilisation pédagogique, marchés aux fleurs,…).

  • Des locaux techniques intégrés à la composition, seront mis à disposition pour le rangement des poubelles.

 

PHASE D – Réhabilitation de la conciergerie.

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Le projet consiste dans le ravalement et la couverture de la conciergerie située à l’entrée du domaine.

Il s’agit uniquement de travaux extérieurs. Les travaux seront divisés a priori en quatre lots : gros-œuvre, couverture, menuiserie, peinture.

 

PHASE E – Restauration de la Chapelle

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La Chapelle a été construite en 1927 sur les anciennes fondations du château Saint Michel détruit pendant la guerre de 14-18. La Chapelle s’aligne sur l’ancien tracé de l’entrée du château. Placée sur un talus, elle peut être visible de loin.

Des travaux de sauvegarde et de mise en sécurité ont été réalisés par la Commune en 2013 mais il devient indispensable d’entreprendre des travaux plus ambitieux de restauration comprenant la réfection complète de la couverture, la réparation de la charpente, le ravalement, la réfection des menuiserie et vitraux.

 

PHASE F – Plan de gestion du parc

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Ce plan permet de composer un parc à l’ambiance pittoresque en référence aux jardins pittoresques des XVIIIème et XIXème siècles.

Une recomposition qui enrichie significativement la biodiversité avec une répartition à mi-chemin entre le sauvage et le jardiné.

Le bassin et le déversoir de la fontaine sont évidemment le cœur du site et doivent être mis en valeur. Le maintien de leur eau limpide et de leur flore exceptionnelle nécessite l’application de mesures d’entretien. La restauration des berges maçonnées et «naturelles» jusqu’au seuil de rejet dans la Scarpe y participera également.

Les étangs anciennement creusés sont envasés et étouffés par une végétation ligneuse. Il est indispensable d’engager plusieurs actions de restauration de ces zones humides : curage doux des mares, reprofilage des berges, réouverture des milieux, plantations d’hélophytes…

Les clairières doivent être maintenues en dégageant une perspective sur la chapelle depuis l’avenue d’Immercourt. Par ailleurs le renforcement de la végétation le long de la route départementale serait souhaitable pour la constitution d’une véritable lisière.

Le plan de gestion a était évalué à la somme d’environ 595 000 € en 2018.